Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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CGE Tudor, voiture routière de 1942
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La CGE Tudor, ce véhicule ancien fut fabriqué de 1942 à 1946, cette CGE Tudor fut produite de 1942 à 1946.
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Cette voiture fut une des nombreuses voitures électriques qui parcoururent la France pendant la deuxième guerre mondiale, dans une période de restriction d'essence.
Sa carrosserie était montée sur un châssis dû à Jean Grégoire et fait en aluminium moulé.
L'autonomie était de 90 km et la vitesse maximale de 58km/h.
La CGE Tudor est étudiée et construite sous l'occupation par l'ingénieur J.A. Grégoire.
L'essence étant rationnée, la propulsion électrique connaît alors un regain d'intérêt.
La carcasse est en alpax coulé, alliage d'aluminium et de silicium et les quatre roues sont indépendantes, techniques chères à Grégoire.
Avec une voiture de ce type , Grégoire rallie Paris à Tours le 11 septembre 1942 à la moyenne de 42,32 km/h sans recharger ses accumulateurs soit 239 km.
C'était un record pour l'époque.
En 1940, alors que Paris vit ses premiers jours d'occupation. Grégoire, ingénieur-industriel ayant à son actif la réalisation de plusieurs voilures se voit confier par la puissante société C.G.E. Compagnie Générale d'Electricité la mission de concevoir et de produire en six mois une voiture électrique.
Pour réaliser ce cabriolet deux places, il adopte d'emblée la carcasse coulée, selon le brevet Grégoire, évidemment.
La moitié des batteries est placée à l'avant, l'autre moitié à l'arrière.
Le châssis est monté sur quatre roues indépendantes, munies à l'avant de ressorts transversaux, à l'arrière de bras oscillants. Concernant la place du moteur, il choisit la solution d'un moteur central pour mieux répartir les masses.
La carrosserie est confiée à Hotchkiss avec qui il a déjà travaillé lors de la réalisation l'Amilcar Compound.
La partie électrique est attribuée à Paul Rapin, qui choisit un moteur compound autorisant la récupération d'énergie de décélération au moment du freinage.
La CGE-Tudor est une décapotable biplace techniquement avancée, il suffit de songer à sa structure en alliage d’aluminium.
De plus, lorsque une conductrice ou conducteur descend une pente suffisamment raide pour nécessiter un freinage pour contrôler la vitesse, l’application des freins, montés sur les 4 roues, transforme le moteur de la CGE-Tudor en générateur et charge les batteries, c’est ce qu’on appelle le freinage régénératif.
Dans sa version originale, mise à l’essai au cours de l’hiver 1940-41 et présentée vers avril 1941, la CGE-Tudor a une autonomie d’environ 50 kilomètres un peu plus de 30 milles, ce qui est on ne peut plus insuffisant, conclut Grégoire, il accroît considérablement la puissance des batteries, ce qui augmente considérablement le poids du véhicule, cela étant dit, le résultat est bon.
En septembre 1942, Grégoire roule vers le sud-ouest, de Paris à Tours, au volant d’une CGE-Tudor, les informations concernant la distance parcourue étant contradictoires, entre 225 et 255 kilomètres, de fait, il aurait pu parcourir une bonne trentaine de kilomètres avant de tomber en panne de courant.
Et oui, la CGE-Tudor utilisée lors de ce périple est apparemment remise au quasi sénile chef de l’État français, le gouvernement collaborationniste de la France, Henri Philippe Benoni et Omer Joseph Pétain.
Entre 1941 et 1944, les Anciens Établissements Hotchkiss produisent environ 200 CGE-Tudor.
Ces automobiles fort coûteuses, 3 fois le prix d’achat de la susmentionnée Citroën Traction avant dit-on, sont distribuées au compte-goutte à de rares privilégiés, apparemment des personnes hauts-placées impliquées dans le projet dans la plupart des cas.
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Histoire chronologique de l'ancienne marque automobile " CGE ", France 1941 - 1946.
Deux voitures électriques : la CGE Tudor et la CGE Grégoire.
1940 et 1968, par deux fois, la CGE Compagnie Générale d’Electricité fit appel à l’ingénieur Jean Albert Grégoire, la première sous l’occupation pour mettre au point une voiture électrique capable de rouler sous le rationnement, et la seconde fois à la toute fin des années 1960 pour étudier la viabilité d’une voiture électrique.
En 1941, pendant l’occupation, l’ingénieur Jean-Albert Grégoire met au point une véritable voiture électrique, faite à la demande de la Compagnie Générale d’Electricité pour être construite par la Société des Accumulateurs Tudor.
En 1942, la CGE-Tudor bat le record de distance sur route sans recharge des batteries en parcourant les 225 km reliant Paris à Tours, avec une moyenne de 42,32 km/h.
En fait, la capacité des batteries à l’arrivée aurait pu permettre de parcourir encore une trentaine de kilomètres, bref, une fois la paix revenue, on oublia vite ce mode de transport pour se remettre au moteur à explosion, plus efficient.
A la fin des années 1960, la question de la consommation en essence des automobiles n’est pas un sujet prioritaire, ni celui de la pollution, la Compagnie Générale d’Electricité, la C.G.E. s’intéresse à nouveau à la traction électrique pour l’automobile, qui pourrait s’avérer intéressant pour une utilisation en milieu urbain, Fulmen, filiale de la C.G.E., finance le développement d’une voiture électrique et fait appel à l’ingénieur Jean Albert Grégoire pour sa conception.
C’est ainsi que naît la CGE-Grégoire, réalisée sur un châssis en fonte d’aluminium qui supporte les composants mécaniques de la voiture, un moteur à courant continu d’une puissance de 14,6 kW, qui entraine les roues arrière, et l’ensemble des batteries provenant de chez Fulmen, d’un total de 480kg.
Mais la CGE-Grégoire n’est pas une voiture destinée à la commercialisation, elle est davantage une étude pour analyser la viabilité d’une telle automobile.
Trois prototypes furent réalisés, pesant au total 900Kg, la voiture autorise une vitesse maximale de 75km/h mais surtout, une vitesse économique qui offre le plus d’automobile aux alentours des 50-60km/h, pile la tranche qu’il faut pour un usage urbain.
J-A. Grégoire est né pratiquement lors de la naissance de l’automobile, il est tour à tour garagiste, industriel, coureur automobile, inventeur et novateur pionnier de la traction avant, des alliages légers, de la traction électrique, etc....
En 1947, cet ancien élève de l'Ecole Polytechnique, qui est aussi Docteur en Droit, reçoit la médaille d'or de la Société pour l'Encouragement de l'Industrie, il décède au mois d'août 1992, âgé de 93 ans.
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